Loi du 18 mars 2024 visant à mieux protéger et accompagner les enfants victimes et covictimes de violences intrafamiliales.
« la loi élargit la suspension automatique de l'exercice de l'autorité parentale, des droits de visite et d'hébergement au parent poursuivi ou mis en examen pour agression sexuelle ou viol incestueux ou pour tout autre crime commis sur son enfant. Cette suspension vaudra jusqu'à la décision du juge aux affaires familiales, jusqu'à la décision de non-lieu du juge d'instruction ou jusqu’à la décision de la juridiction pénale. »
Un mieux ! Mais nous attendons que la protection de l’enfant soit immédiate, une fois la plainte déposée ; que le parent protecteur soit légitimé dans la protection de son enfant incessamment, dès lors que ce dernier a pu parler.
Sinon, l’enfant pourrait aisément penser : « Ce n'est pas si grave !» ou « On ne me croit pas vraiment !», ou encore pourrait être exposé à des représailles, à la terreur qu’engendre la menace.